Culture italienne ...
La cuisine italienne n'est pas seulement une cuisine
méditerranéenne (basée sur la trilogie pain-huile-tomate), elle intègre
également des influences lombardes (riz, beurre), alpines (polenta,
crème, fromage) et même autrichiennes (viande séchée bresaola, strudel,
bière, cannelle) voire arabes (couscous en Sicile).
Comme la France, le Bel paese est un pays de vins et
de fromages variés, avec de nombreuses productions traditionnelles d'une
exceptionnelle qualité (truffe blanche du Piémont, parmigiano reggiano,
grana padano, jambon de San Daniele, riz de vercelli, grappa...)
Pour un Italien, la cuisine italienne a son épicentre
quelque part entre la
Toscane (la plus prestigieuse peut-être) et l'Émilie
Romagne (la plus savoureuse et la plus riche), mais on a vite la tête
qui tourne en se rappelant immédiatement des qualités des produits des
terroirs piémontais, du val d'Aoste, de l'originalité de la cuisine
vénitienne, du charme puissant de la cuisine populaire romaine, de la
richesse lombarde, des saveurs méridionales siciliennes, sardes, des
Pouilles. Pour un Français qui méconnait cette richesse et cette
diversité, la cuisine italienne n'est souvent qu'une caricature de la
seule cuisine napolitaine (pasta, pizza).
Histoire
...
Grâce à Marco Polo qui ramène les
pâtes et le riz de Chine et Christophe
Colomb, la tomate, notamment, d'Amérique, la cuisine italienne a su
intégrer totalement des produits exotiques qui ont fait ensuite sa bonne
fortune internationale. La pizza est devenue un des plats mondiaux les
plus indiscutables, citée souvent comme plat national autochtone par
beaucoup d'américains.
Introduite par Marie de Médicis, la cuisine italienne
a fait sortir la cuisine française du Moyen Age (usage de la fourchette)
et est à l'origine d'une nouvelle cuisine française moderne.
La cuisine est un élément important de la manière de
vivre des Italiens, reflétant surtout la culture rurale, mais plus
encore familiale, maternelle. Les Italiens ont une vision intime,
concrète, rassurante de la cuisine. L'accent est moins tourné sur la
complexité et la virtuosité d'une haute cuisine étoilée, que sur une
qualité et une justesse au quotidien. Un
plat doit être fait comme il faut, avec sérieux, en respectant les
traditions, pour retrouver le goût que savait lui donner la
mamma. Il y a des choses qu'on fait et
d'autres pas. Le parmesan râpé, le sel, le poivre, le citron, l'huile ne
sont pas permis sur n'importe quel plat. Par contre, on boit plus
facilement le vin suivant son goût : blanc ou rouge, avec son plat de
viande ou de poisson.
On n'aime pas trop l'exotique, les goûts forts, les
tranches épaisses, les viandes rouges, mais on apprécie la combinaison
subtile de goûts authentiques, sans excès, sans complexité inutile ; On
est casanier et plutôt chauvin pour sa cuisine régionale.
Le primo au moins une
fois par jour est une ardente obligation à laquelle se soumettent tous
les italiens. Son absence est une source d'angoisse. C'est le plat
principal, mythique, dans lequel on puise l'essentiel de ses forces
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